1 poule à la maison… 2 poules au fond du jardin ?
7 juin 2018La poule occitane est un projet en collaboration avec l’École Nationale Vétérinaire et l’École Nationale Supérieure Agronomique de Toulouse qui contribue à faire avancer la recherche publique et à sensibiliser les propriétaires de poules.
Il s’agit d’un projet participatif et éducatif pour tous les propriétaires de poules en région toulousaine.Pour échanger, diffuser de l’information, s’assurer de la bonne santé de nos poulaillers, et estimer la population de nos bêtes à plumes en zone urbaine.
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Un projet de recherche participatif « La Poule Occitane » POC
Le projet « La Poule OCcitane ou POC » est un projet de recherche participatif et éducatif. Piloté par les écoles nationales vétérinaire (ENVT) et d’agronomie (ENSAT) de Toulouse, le projet POC contribue à acquérir des connaissances et à sensibiliser les citoyens propriétaires de poules aux enjeux environnementaux et sanitaires. Le projet POC est également soutenu par l’axe de transition écologique du CERTOP et le Réseau-Agriville. Le projet sera d’autant plus réussi que l’information du projet aura été diffusée au maximum dans Toulouse et son agglomération. La réponse à nos questions ne peut s’effectuer qu’en recrutant suffisamment de données d’un secteur jusque-là encore ignoré et peu étudié : celui des poulaillers en milieu urbain. Il s’adresse à tous les propriétaires de poules en région toulousaine.
Pourquoi la recherche publique s’intéresse-t-elle aux basse-cours de particuliers en milieu urbain ?
Sur cette dernière dizaine d’année, il existe une véritable expansion des poulaillers urbains. A l’école vétérinaire de Toulouse, de plus en plus de poules de compagnie arrivent en consultation de la clinique NAC des « Nouveaux Animaux de Compagnie ».
Le premier objectif du projet est d’ordre sociétal, et il concerne deux aspects. Le premier aspect nous pousse à vouloir décrire avec plus d’exactitude le développement croissant des poulaillers en milieu urbain et à nous questionner sur les raisons qui poussent les citadins à devenir propriétaire de poules :
- Combien existe-t-il de poulaillers en milieu urbain ?
- Où sont-elles situées en majorité et pourquoi ?
- Quelles sont les raisons à l’origine de cette population croissante ?
Le deuxième aspect vise l’application des bonnes pratiques d’élevage en sensibilisant les « nouveaux » propriétaires à celles-ci, tant pour le bien-être des animaux, que pour leur santé.
Cela nous conduit donc à considérer le deuxième objectif de préoccupation majoritairement sanitaire. Il s’agit d’évaluer le risque associé à la détention de poules en répondant aux questions suivantes :
- Des maladies circulent-elles au sein des populations de poules de nos jardins ? D’où viennent-elles ?
- Sont-elles semblables aux maladies que l’on peut trouver dans les élevages commerciaux ?
- Les pratiques d’élevages permettent-elles une transmission de ces maladies à d’autres poulaillers urbains ?
- Existe-t-il un risque pour l’homme ?
Ainsi ce projet participatif, donnerait accès à de l’information à notre équipe. Aussi, il permettrait de sensibiliser les participants à la santé de leurs poules et à la sécurité sanitaire des aliments issus de leur poulailler.
Comment nous aider à réaliser ce projet ?
La participation au projet se fait sur la base du volontariat. L’objectif de l’étude est d’être le plus exhaustif possible dans le recrutement des propriétaires de poules dans différentes zones de l’agglomération. L’objectif est de décrire au mieux les différents profils de propriétaires de poules répertoriés au cours de l’étude avec un minimum de biais d’échantillonnage.
En premier lieu, il est demandé aux propriétaires de remplir un questionnaire en ligne (disponible sur la page Facebook Poc ou par mail à poule.poc@envt.fr). Le questionnaire est anonyme, il est simplement demandé l’adresse (pour géolocalisation) ainsi qu’une adresse e-mail pour pouvoir effectuer un retour aux participants de l’étude.
Pour ceux qui désirent participer d’avantage, il leur sera proposé la réalisation gratuite de prélèvements simples et rapides sur leurs poules (prélèvement dans le bec et dans le cloaque). Cela permettra aux chercheurs de connaître, après analyse, les maladies que peuvent héberger les poules en villes. En échange, les personnes participant aux prélèvements recevront un guide de quelques pages sur l’essentiel des bonnes pratiques d’élevage et de la santé des poules. Ce guide est réalisé par la clinique aviaire de Toulouse.
Pour toute information ou pour suivre l’actualité du projet POC, rendez-vous sur : http://blogs.univ-tlse2.fr/agriurba2017/ et sur la Page Facebook Poc La Poule Occitane.